vendredi 12 février : Spleen ...
J'étais, hier, en visite chez mon médecin ordinaire ... Salutations : je le tiens au courant de mes soucis devenus habituels et de ma nouvelle intolérance à l'effort,,, L'EM/SFC est peu étudiée, non traitable, d'après ce que j'en sais, autrement que par des mesures de « soulagement » … Pas pressé de bénéficier de ça ou d'un séjour en établissement de réeduc (ça doit être pourri de plein de COVID, Post-COVID et autres patients infréquentables ...)
On procède selon les habitudes et on parle d'autre chose. Question polie sur mon souhait de me faire vacciner. J'opine : à priori, la mortalité post-vaccinale paraît encore assez réduite, y compris chez les personnes (modérément) âgées. L'attestation médicale me permettant d'en bénéficier sort de son imprimante.
Faux-pas : je lui demande si, ou quand, lui-même peut procéder ou même s'il est intégré dans le processus de prise de rendez-vous. Mauvaise pioche, grogne, colère : les médecins n'ont aucune place ni dans le processus, ni, au jour d'aujourd'hui, pour vacciner … contrairement à ce qui est déjà annoncé au bénéfice des infirmiers, pharmaciens... quand à l'organisation des RDV, c'est confié à Doctolib, boîte privée. Court échange, partage de colères, je prends congé et lui souhaite bon courage...
Triste, je fais le point : dans cette affaire, nos toubibs n'ont eu, pour seul rôle dans la gestion de cette pandémie, que deux certificats à émettre : l'un pour prescrire un test PRC, l'autre pour nous déclarer bon pour la vaccination...
Simplement invraisemblable : on prétend avoir « combattu » cette pandémie (il paraît que l'on était en guerre) alors que l'on s'est privé de l'essentiel de nos troupes et des seuls « agents » disposants, pour chaque individu atteint, de l'intégralité de ses antécédents et indicateurs médicaux (c'est dans ce but que l'on avait imposé la déclaration d'un médecin référent)... les seuls aussi à pouvoir assurer un suivi « au quotidien » des malades et aptes à prescrire analyses ou traitements réduisant certaines conséquences de la maladie avant que l'affaire ne tourne au désastre. Bref, en isolant les gens avec une boite de Doliprane et un numéro de téléphone, en confinant, sans soins, les vieux en Epad, on peut affirmer que l'on a beaucoup tué, même sans compter la mort des désespérés du confinement ou de la ruine. Combien, ça reste à voir, mais beaucoup …
Je retourne à mes lectures … Chiant : la communication « officielle » comprenant officines gouvernementale et affidées, chroniqueurs et chasseurs de « fake news » assermentés :
L'orage est encore et toujours sur nos têtes - « Vous qui entrez ici, ôtez toute espérance » - le premier cercle de l'enfer....
Et puis, surtout, il faut bien vous convaincre que toute recherche, toute médication, même si elle ne vise qu'à écarter quelque danger supplémentaire dans l'évolution de la maladie, doit être accueillie avec méfiance, écartée des protocoles de soins, combattus avec la dernière énergie, privés de financement, mis au banc par l'ordre (le mot est choisi) des Médecins.
Après vaccination massive, si ça ne suffit pas, les traitements, s'ils existent, seront nouveaux, sortis de puissants laboratoires. Quand à la science, elle est mathématique, les études sont statistiques. La loi du grand nombre a ses vertus,mais aussi ses limites quand on veut seulement convaincre plutôt que de chercher … A trop vouloir dénoncer les « biais » des unes sans voir les siennes, il n'y a plus ni bonnes études, ni Science, ni croyance en la Science …
J'ai passé le stade de la colère et de la hargne ,,
« Et de longs corbillards, sans tambours ni musiques,
défilent lentement, dans mon âme l'espoir,
vaincu, pleure et l'angoisse, atroce, despotique,
sur mon crâne incliné, plante son drapeau noir, »