l'emmerdant président

Hier ou avant-hier, notre Roi désigné a émis le souhait d’emmerder les plus chers des miens, mes proches, mes amis, ceux refusant toute vaccination hasardeuse ou d'une efficacité douteuse ou partielle…

Par solidarité me voilà donc emmerdé…

 

Mais, être emmerdé incite plutôt à la compassion, être emmerdant suscite la vindicte des victimes...

 

La vulgarité, la grossièreté choquèrent, on fit venir les m(s)inistres, les commis …

Le plus plaisant souligna qu’un précédent président avait usé du terme : je souris. L’auguste Georges (Pompidou de son vrai nom) en avait usé à l’inverse, pour nous épargner les excès de son premier...

Je souris aussi à ce raccourci de l’histoire : le même mot dans la bouche de nos deux présidents-employés de banques … mais le dernier n’a pas atteint dans cette fonction, le haut niveau culturel de son prédécesseur.

 

Et, je retrouve en archives cette séquence où Georges Brassens, entouré de respectables et plaisants compagnons, chantais qu’il « n’y avait peu de chances qu’on, détrône le Roi des Cons »....

Ce puissant mal embouché serait-il ce Roi, et nous, pauvres cons, ses sujets.

Comment a-t ’on pu en arriver là ?

 

Les « boomers » (ou pré-boomers), vilipendés par quelques connards, mais instruits dans le respect des grands principes., se penchent sur leurs enfants et petit-enfants… Bien sûr, certains firent leur fierté, respectueux des autres, de la nature et cultivant leur jardins …

Mais pour d'autres, beaucoup, surfant sur les richesses et conforts acquis par leurs pères, ce fut la réussite, les grandes écoles, le commerce et, au-dessus de tout, un égocentrisme en acier trempé, l’agressivité d’un compétiteur sous amphétamines, et l’amour de la dialectique remplaçant celui de l'étude, de la vérité et de la justice…

 

Ils opèrent en nombre aujourd’hui. Les meilleurs, visage arrogant et mocassins à glands(question d'harmonie), sont les féaux serviteurs de ce Roi, et des quelques détenteurs de la quasi-totalité de la richesse du monde : trans-humanistes rêvant d’évasion planétaire, d’un monde de robots, idyllique peut-être, mais réservé à quelques-uns …

Peut-être que ces suce-boules, ces morpions du pouvoir, s’imaginent-t ’ils qu’ils en seront…

 

Mais les puissants n’ont besoin que de quelques compagnons cultivés pour meubler leur solitude et surtout d’une garde prétorienne qui tienne à distance les hordes de miséreux.

Notre Roi des Cons ne leur est qu’une utilité, ses valets, en revanche, ne sont rien.

 

Je me range avec mes amis emmerdés, je recueille les excréments jetés, y joint les miens et les renvoient à l’expéditeur.

 

Monsieur, je vous conchie.