école moderne


à l'école...


Un très cher est parti il y a peu.

 

Il était instit. A partir d’un certain niveau, d’une certaine qualité, cela devient et marque le sceau d'une vie..

Faire d’une classe une petite société positive et équilibrée, montrer et ouvrir la porte des découvertes, des futurs savoirs, ce n’est pas chose simple.

 Il avait beaucoup milité dans ce que l’on appelait « l’école moderne » Le terme prête à sourire : la chose datait alors déjà d’un siècle.

Il était aussi de cette drôle d’époque où l’on croyait encore en la possibilité d’une société harmonieuse, respectueuse des grands principes, ceux de la déclaration de 89 comme ceux du préambule de la constitution de 46.

 

Mes aînés s’en vont, et même les gens de ma génération. Et ce à quoi, eux comme nous, avions cru, ce que nous avions défendu,qu’an reste t-il ?

 

Je pense maintenant à ces sinistres, ministres ou cuistres, partisans d’une école d’un autre âge, celle des maîtres et des bonnets d’ânes, pourquoi pas celle des bons pères, pères fouettards ou pères ver(t)s. Uniforme et autorité, la vieille recette militaire, celle de sous-officiers. Mais le caporalisme n'a jamais fait autorité...

 

Aujourd'hui, la volonté d’imposer des solutions simplistes, remugles des idées maréchalistes de l’État Français, espérer en la fin de ceux qui cherchaient les bonnes méthodes, qui cherchaient à toujours mieux faire, à former des hommes libres, curieux et assoiffés de savoir.

 

A eux, la gloire d’avoir essayé, et parfois réussi.