Pour ce lundi en direction des monts du Vivarais, la météo annonce une journée de canicule.
Départ matinal, donc, sur la piste cyclable toute proche. Bientôt, le goudron fin, gondolé sous la poussée des racines, cède la place à un chemin de fin gravier au niveau de la réserve naturelle de l’Ile de la Platière. Nous arrivons à SERRIERES, et perdons la signalisation cycliste. De guerre lasse, nous nous rabattons sur la N 86 et ses quelques sur-largeurs et la suivrons jusqu’à SARRAS où nous effectuons nos achats vivriers. Pour moi, optimiste et confiant malgré les côtes à venir, je profite de notre passage dans les côtes du Rhône et je me charge d’une bouteille de SAINT JOSEPH en vue du repas du soir. Ca y est, il nous faut désormais affronter les pentes du Vivarais. L’itinéraire que j’avais prévu utilise les toutes petites routes du secteur, et passe par des villages « oubliés ». Ce que j’avais négligé, c’est que ces hameaux sont construits en haut des buttes, et que les routes ont une fâcheuse tendance à passer par tous les creux pour mieux remonter droit dans la pente suivante. La matinée est épuisante, avant que nous retrouvions enfin une route départementale plus régulière et moins exigeante.
Déjeuner avant la descente (relative) sur LAMASTRE.
A l’entrée de la ville, mise en route du GPS pour mieux repérer la route vers VERNOUX en VIVARAIS. La montée du col est longue et la chaleur accablante. Arrêt prolongé sous un cerisier sauvage à quelques kilomètres du col. Je bois trop et le mélange de l’eau avec les cerises restant sur l’arbre ne feront pas un très bon ménage. Mais le col est enfin passé, il ne reste que les quelques bosses ponctuant chaque arrivée de village avant notre but du jour, son camping, et enfin une réhydratation active et conventionnelle à l’eau minérale avant de passer à un repas solide arrosé d’un excellent SAINT JOSEPH.
BILAN de ce 3° jour : 94 km en 6 h 38 avec vent défavorable et une moyenne réduite à 14,13 km/h.
Debout le lendemain très tôt pour une autre journée caniculaire.
Le sympathique gérant du camping, déjà debout, nous a préparé du café et réservé un croissant. Gonflés à bloc, la route passe bien avant la superbe descente sur OLLIERES. Suit la montée du col du moulin à vent, à une heure encore fraîche, et ensuite la route et la descente sur PRIVAS.
Il y a un peu d’agitation en ville à cette heure et je mets en route le GPS afin de retrouver au plus vite nos routes tranquilles. On descend de la ville pour atteindre le point bas marquant le début de la montée du col du Benas qui nous occupera un peu plus du reste de la matinée. Pique-nique au frais, près d'une abondante fontaine. La route est ensuite plus facile en direction de LAVILLEDIEU et de l’Ardèche. En perdant de l’altitude, la chaleur devient accablante. Nous avons l’impression de rentrer dans un tunnel de cuisson !!! Après VOGÜE, nous empruntons la petite D1, qui, au prix d’une montée supplémentaire, nous évitera la circulation intense de ce secteur très touristique. Arrivée sans encombre malgré la chaleur à VALLON PONT D’ARC, son camping, la baignade dans l’Ardèche et une réhydratation efficace et houblonnée.
BILAN du jour : 104 km en 6 h 45 pour une moyenne de 15,5 km/h.