la Corse (suite)
La troisième étape Corse sera tout aussi magnifique au niveau des paysages et particulièrement agréable dans les premières heures matinales. C'est le jour où nous passons dans les calanches de PIANA. Notre arrêt de midi s'effectuera sur la plage de PORTO. En cours de journée, la route s'anime, en dépit du fait que nous sommes encore en basse saison, avec déjà de nombreux touristes : cars, camping car, et aussi des groupes importants de motards de tous ordres : groupes constitué des clubs, sportifs couchés sur leur machine, la caméra fixée sur le casque, ou anciens chevauchant choppers, pieds en avant, bedaine au zénith et pilosité à la ZZ-top .
Nous croisons aussi beaucoup de cyclos, mais une majorité se promène avec des sacoches quasi vides et l'air dégagé. Le tour de Corse est devenu un grand classique et les groupes sont le plus souvent accompagnés par un véhicule d'assistance et de transport de bagages. Bien sûr, nous croiseront aussi quelques routards, comme nous lourdement chargé, et qui, au moins, n’oublient pas de nous saluer au passage.
Arrivés à proximité du camping que j'avais repéré, mais qui avait le tort de se situer en contrebas de la route, au niveau de la mer, nous réservant pour le lendemain un réveil musculaire de près de 300 m. de dénivelé, nous avisons un gîte d'étape et nous nous arrêterons là sur l'emplacement prévu pour le bivouac. Ouf, belle économie d’efforts…
La matinée de la quatrième étape sera une merveille le long de cette côte, dans les très calmes premières heures de la matinée. La route, au plus près de la côte, en direction de Calvi est très déformée, mais peu fréquentée. Nous arriverons à Calvi en fin de matinée, enchantés de ce début d'étape. Nous faisons nos courses dans cette ville puis nous nous dirigeons vers la plage pour la pause de midi. Le secteur a les mêmes caractéristiques que les endroits les plus connus de notre Côte d'Azur : prix prohibitifs dans les supérettes, hyper fréquentation, bref pas très hospitalier.
Nous reprenons notre route, sous la chaleur de l'après-midi, pour une vingtaine de kilomètres jusqu'à l'Île-Rousse.
Les billets sont pris pour une dernière traversée en ferry, après une longue attente au guichet. Double « Piétra » (l’excellente bière corse à la châtaigne ..) en attendant le départ et nous nous embarquons pour notre dernière traversée. Confort pour cette dernière : nous avons pris une cabine, et nous pourrons ainsi nous doucher avant l'étape de demain.
