La Margeride et l'Aubrac


JEUDI   départ pour une traversée rapide et douce du GEVAUDAN : morte la bête ! et, pour nous, direction les monts de Margeride … J’avais fréquenté ce secteur et je reconnais bien le charmant village de PAULHAC en M. ainsi que le gîte où nous avions passé la nuit …. Mais je me rappelle moins la suite de la route, ni le col au pied du Mont Mouchet . Il est vrai qu’en descente et sur un vélo léger, les kilomètres paraissaient courts !! C’est la difficulté du jour,

mais ce ne sont que quelques kilomètres et nous retrouverons ensuite quelques vallonnements et une bonne descente sur LE MALZIEU …. Le bourg est « féodal », serré dans des rues étroites et nous devons chercher un peu avant de trouver une pâtisserie pour un arrêt matinal. Visite rapide des lieux et je me dirige vers l’imposant « foirail » où je cherche en vain un point d’eau … encore une fois, nous devrons remplir nos bidons près des toilettes publiques : maudits soient les actuels aménageurs des espaces urbains !!!

La chaleur nous accompagne désormais en direction de SAINT CHELY D’APCHER où nous arrivons à l’heure du déjeuner. L’après midi, nous cheminerons agréablement par FOURNELS et SAINT URCIZE avant d’obliquer, à l’entrée de ce dernier bourg vers LAGUIOLE.

Les "burons" d'AUBRAC
Les "burons" d'AUBRAC

. Ce sont désormais les plateaux et les pâturages d’AUBRAC, les troupeaux en liberté, les vaches aux cornes impressionnantes et les taureaux puissants et musclés (on se croirait à un concours de culturistes). Tant de perfection bovine me donne faim, mais en attendant il nous faut franchir une première bosse, puis de longs vallonnements en direction de la « station de ski » de LAGUIOLE, point culminant de notre randonnée. Nous arrivons dans la capitale du couteau à une heure raisonnable en ce 1° juillet. Première déception, c’est jour d’inventaire pour le supermarché local… il nous faudra chercher ailleurs de quoi accompagner nos aliments de base. Pas une seule épicerie hors le supermarché et il nous faudra trouver, entre les innombrables échoppes de coutellerie, un magasin de spécialités locales, pour un vin rouge à peine digne d’accompagner l’aligot et l’excellente viande du cheptel local. Retour au camping, en négligeant l’artisanat local mais en admirant, comme dans tous les villages d’AUBRAC, la splendeur des toits et des constructions.

et quelques photos de cette étape ....