de PUY l' EVEQUE à MARTEL
Le lendemain, départ quasi groupé, hormis les « rapides » qui désormais, sont dotés d’une bonne carte, examinent le parcours et seront désormais à l’abri des difficultés et des pièges du parcours prévu…. Le reste de la troupe croit bien faire de me suivre, moi qui ne suis plus guère de niveau ni doté d’un matériel permettant d’aller à une vitesse conséquente…. Le peloton musarde à l’abri, ça discute, papote et plaisante pendant que je m’échine contre la brise matinale, sans vraiment goûter aux charmes de la campagne environnante. A bien y regarder, je n’ai pas l’impression de les avoir derrière mon porte bagage, mais dessus ….. Comme dirait une personne qui m’est chère « Dieu m’est témoin que je les aime bien, ces ….…., mais ils sont un peu pénibles !!! » et je rêve de cyclos circulant en parfaite autonomie, par petits groupes, et ne se retrouvant en toute convivialité qu’aux milieux ou fins d’étapes.
Arrive la première côte et le premier incident : douleurs lombaires, arrêt forcé, puis après une pause « repos + anti-inflammatoires », j’accompagne à pied mon infortuné camarade jusqu’au sommet de la bosse. Les choses sont définitives et le bus « ravitailleur » viendra le prendre en charge. Le parcours reprend, bosses après bosses vers VILLEFRANCHE du PERIGORD puis SALVIAC, et le lieu du pique nique de midi.
C’est près d’un ruisseau, abrité du soleil mais pas des insectes que nous prendrons notre repas. Je me ferai ensuite une après midi « perso » sur itinéraire aménagé, histoire de goûter un peu au calme campagnard du Périgord. Toujours des bosses, heureusement que le spectacle des villages, des fermes et châteaux impeccablement retapés compense le faible intérêt d’un paysage agricole somme toute assez banal. Je suis accompagné de quelques amis, dont l’un me paraît depuis quelques jours en petite forme …. Les dernières et rudes bosses du parcours seront avalées avec difficultés et le lendemain il sera sous antibiotiques, accablé d’une sévère infection pulmonaire …. Arrivée à LABASTIDE MURAT dans un excellent hôtel (climatisé) après un parcours routier pour aujourd’hui sans problèmes. En fait, ce seront nos Vététistes qui se trouveront dispersés dans la nature à l’issue de leur étape. Bonne soirée, bon repas, luxe relatif mais très apprécié après une journée qui vit fondre le goudron sous nos pneus.
JEUDI, et déjà l’étape qui nous conduira à notre destination finale. Départ habituel et sans problèmes : les « rapides » puis le peloton groupé des « normaux » …. Direction quasi inverse de notre parcours de la veille et passage, cette fois par GOURDON, atteint rapidement par une agréable vallée. On néglige la visite approfondie de la ville, et direction, cette fois-ci par de « bonnes » départementales, DOMME, avec visite du site pour ceux qui le souhaite ou attente vers CARSAC pour les autres. Les choses vont vite et permettent un arrêt terrasse lors du regroupement. La suite s’effectue sur l’itinéraire sympathique remontant la Dordogne, un peu fréquenté à notre goût, mais bientôt doublé d’une voie verte. Elle nous emmènera jusqu’au pique-nique de midi. Matinée sans problèmes enfin et petite (mais très chaude) après midi vers SOUILLAC et la remontée sur le Causse et MARTEL. Arrivée sans dommages ni problèmes au collège, dont l’internat nous servira de gîte pour les deux nuits à venir. Installation et départ en ville pour nos activités habituelles de fin d’étape. Le dîner, comme celui du lendemain seront pris dans une ferme auberge à quelques kilomètres. Accueil sympathique et commerçant, produits locaux et excellentes pommes de terre sautées ….
et le tracé prévu du JEUDI sur OPENRUNNER : cliquer ICI