Notre préparation
Les machines :
Il s’agit de nos anciens VTT … conçus dans les années 2000, cadre en Titane et fourche fixe en acier (Marque Lapierre)… outre la qualité de cette base (mais un simple cadre acier aurait suffit) rien de particulier (mais un poids tout équipé particulièrement avantageux par rapport aux vélos « de voyages » présentés par qqs marques – les nôtres font bien 2/3 kg de moins que les modèles présentés :
- roues en 26’’ – pneus « slick » entre 1,35 et 2’’ : Schwalbe « Kojack » ou autres tringles souples, pneu avant dynamo (Shimano haut de gamme)pour moi,
- Pédalier VTT, sur axe « carré » standard
- Freins sur jantes
- Guidon droit, poignées ergonomiques avec repose mains , rétroviseur pour moi …
- Selles « standard » (nous en avons changé plusieurs fois) SMP étroite actuellement
- Porte bagage AR rapportés et fixés sur des colliers (colliers aciers posés sur un intercalaire Rilsan pour éviter tout problèmes et serrage des boulons vérifiés à intervalle régulier !!!
- Sacoches : Marque Cyclo Randonnée, modèle « de base », non étanches (mais dotées d’un sur-sac type KWay abritant le tout) , 2 latérales + un sac au-dessus, solidarisé avec les sacoches …. + sacoche de guidon à l’avant : en tout environ 60 l + le matériel de camping attaché au dessus du chargement – Pour les puristes : une hérésie : je porte environ 18 lg sur mon porte bagage AR, soit, avec mon quintal et le poids de la machine, une charge paraît-il excessive sur la roue arrière …. Cela dit, je n’ai pas eu de problèmes sur les 10.000 derniers kilomètres : les (bonnes) roues actuelles sont particulièrement résistantes !!! et la dimension du pneu AR doit être suffisante (1,75’’ pour moi !!!)
- Pédales « semi automatiques » - une face auto / une face « plate » …
Le matériel : camper et cuisiner :
Tente « tunnel » assez vaste et haute pour le confort …. Choix d’un matos pas très haut de gamme … et un poids un peu trop important (la tente fait 3,0 kg (pour 2), les duvets 0° en synthétique avoisinent les 2 kg …. On fait mieux, mais pour des prix un peu excessifs à mon goût.
Pour abriter le tout (et le reste) une série de sacs plastiques type « rando nautique » parfaitement étanches qui pallient très efficacement au fait que nos sacoches ne sont pas étanches … En plus, ça permet de garder « au sec » les affaires, même sorties des sacoches !!!
Pour la cuisine, rien que du classique, réchaud au gaz et popote standard….
Notre nourriture : aucuns produits « spécifiques » (plats lyophilisés ou autres) mais on achète en route, en gardant une base de riz / pâtes, fromage à tartiner, qqs boîtes de conserves + pain, confiture, café et thé … Les vivres de base (confiture, café, sucre, sel, huile …) sont conservés dans des emballages plastiques étanches « de récup », style « mini bouteille de lait » ou boîte de pilules … Bref, ça fait un peu « bricolé » mais c’est aussi efficace et pratique que les accessoires « spécialisés » parfois hors de prix !!!
En résumé : du sur-poids, peut-être, mais un équipement peu coûteux : après tout, pour se balader qqs semaines ou mois en Europe, on a pas besoin de s’équiper comme pour une expédition à l’autre bout du monde… Quand à la nourriture, je préfère garder (hors dégustation des spécialités locales) mes habitudes quotidiennes …. Et puis, une fois en route, le poids … ça se gère ou ça s’oublie…
Notre manière de voyager :
Nous ne sommes pas des « globe- trotters » et je n’ai plus l’âge (73 passés, désormais), ni le culot (l’ai-je jamais eu ? ) de traverser ces pays lointains d’orient ou d’extrême orient : la route de la Soie, ce n’est pas pour moi, et j’admire ces jeunes cyclo-voyageurs qui traversent l’Iran, l’Ouzbékistan ou le Turkménistan … Mais bon, peut être dans une autre vie …
Notre vielle Europe, donc, sa monnaie universelle, bien pratique… Pour les itinéraires, j’évite les « Euro-Véloroutes » souvent trop plates à mon goût, au profit des routes secondaires, des bords de mer et de quelques montagnes (en restant raisonnable, avec 20 kg de bagage, on n’est pas très performant dans les côtes !!!)
Pour m’éloigner de mes destinations usuelles, nous prenons souvent l’avion … et donc, un premier souci : l’emballage des machines, et sa récupération pour le voyage éventuel de retour !!! Pour éviter cette prise de tête (ou le souci que nous avions eu aux Baléares il y a pas mal d’années : la « consigne » qui abritaient nos précieuses housses à vélos étaient à 2 doigts de fermer pour la journée à notre arrivée à l’aéroport, qqs heures avant notre envol : on aurait eu l’air fin !!!). Donc, pour éviter tout problèmes nous sommes souvent contentés d’un voyage aller, le but de notre voyage cyclo étant le retour dans notre Jura natal !!! Et là, tout est simple : un simple carton à vélo récupéré chez un vélociste, jeté à l’arrivé après avoir été soigneusement démonté et plié …
La préparation du voyage :
D’abord choisir la destination et le schéma général du voyage …. La destination est, à ma grande honte, souvent déterminé par l’existence d’une liaison aérienne desservant à moindre coût un aéroport facile d’accès (en fait, facile de sortie, dans notre cas : je garde un souvenir cuisant d’aéroports que l’on ne quitte que par des voies autoroutière ou des 4 voies tout à fait indigestes en vélo !!!) … En plus, dans un « petit » aéroport, c’est moins problématique quand il s’agit de retrouver le carton « hors normes » abritant nos montures …
A ce stade, une première approche sur cartes (les cartes papiers seront ensuite scannées, puis reproduites avec notre itinéraire, sur des feuillets A4)… L’itinéraire définitif (enfin, celui projeté : il est rare que nous le suivions intégralement une fois en route…) est préparé sur l’appli OPENRUNNER (BRouter est plus pertinent pour le vélo, en calcul "automatique" - en plus, 2 mode de calcul : fastbike pour un trajet sur route exclusivement - trekking pour des itinéraires intégrant des chemins ...) , en jonglant avec différends fond de carte (dont opencycle.. qui matérialise les itinéraires cyclables) …. Quelques approches successives, afin d’adapter l’itinéraire au découpage des différentes étapes, fonction, elles, des possibilités de camping (tant qu’à faire, si l’on trouve un camping avec douches, Wifi pour les communications et un peu de « confort », on prend volontiers !!!)
Les tracés obtenus sont ensuite reportés sur tablette et smartphone …. De quoi alimenter la fonction GPS de ces accessoires : ça ne sert pas souvent, mais c’est utile pour des traversées ou sorties de villes, et sur quelques passages un peu compliqués côté topographie !!!
Et ensuite, le projet mûrit : repérage des lieux d’hébergement, découpage des étapes, les lieux à visiter, etc …. Jusqu’au moment de la décision, l’achat des billets d’avion et qqs autres détails pratiques
Aventure préparée et bien encadrée, donc…. mais, de toutes façons, voyager, ça me paraît indépendant de cela: Prendre (perdre - ? -) son temps, rêvasser, observer, communiquer autant que l’on peut, les gens que l’on croise … c’est aussi tout cela : ce n’est ni une « aventure », ni du « tourisme » …,( mais chacun voit à sa façon ! )
Sur les différends « carnets de voyage » de cette rubrique CYCLO, vous trouverez des traces de nos
préparations : contenu des sacoches, itinéraires , découpage des étapes ….Bonne visite …
Ci-dessous, pour évaluer vos développements (distance parcourue pour un tour de pédalier) et vérifier l' étagement des vos vitesses :
un tableau Excel à télécharger (étendu à toutes les possibilités actuelles : plateaux de 22 à 58 et roue-libres de 9 à 38 ...)
et sur une deuxième feuille un "instrument de calcul" pour charger vos propres données ...
en exemple, un fichier de calcul des temps de parcours / heures de passage sur une rando vélo : basé à l'origine sur une moyenne "à plat" de 23 km/h , les arrêts principaux, et une
majoration de dénivelé d'une heure pour 1.100 m de dénivelé ... à adapter en fonction de vos possibilités
... Vérifié assez souvent en "grande rando" : ça marche, ça fait une base correcte ...
Pour vous faciliter les choses, un autre classeur Excel, avec, en feuille n° 2, une fiche de calcul plus facile à utiliser
Nouvel ajout : fichier pour étude à partir d'un itinéraire Openrunner (profil) et saisie des altitudes et distances cumulées. En plus, pour mes amis amateurs de grandes distances : possibilité de scinder le calcul en fonction de plusieurs (3) paramétrages : vitesse moyenne et correction pour dénivelé positif
à la recherche d'une assistance électrique pour nos prochains voyages - Page suivante