Départ, comme prévu le Vendredi après- midi – 15 h 00 du « parking de la Gare »-LONS LE SAUNIER.
Une multitude de questions pour cette année :
la météo, d’abord, une « bulle » orageuse prévue pour le début de notre équipée, avec l’effet dévastateur sur le moral de l’équipe de ce genre de chose.
De plus, cette année, une majorité de « primo-participants », de grandes différences de motivation ou de cadences de route (le tribut à payer pour élargir l’audience de ce type de manifestation et la continuité d’une pratique de la « randonnée au long cours »).
Photo au départ pour la presse, et, sous la pluie, un quarteron de courageux prend le départ en vélo.
Les premières heures, dans la vallée du Suran sont bien arrosées : pluie froide et léger vent contraire. Tout est là pour frigorifier les plus sensibles ou moins bien équipés. Le train est cependant rapide (bien assez pour une randonnée aussi longue).
A Chavannes sur Suran (Km 50), la pluie ayant cessé, les deux groupes se mettent en route.
Ça ne durera pas : deux heures plus tard, une grosse averse orageuse s’abat sur la troupe, au moment précis où le véhicule d’assistance est parti attendre au loin !!
Arrêt, première chute (une mini différence de niveau, bordure peu visible, redoutable prise de biais et sous la pluie) et Viviane sera déjà hors course avec la pointe de l’épaule douloureuse.
Fin définitive de la pluie, le parcours reprend, via LAGNIEU et le cours du Rhône. L’itinéraire que j’avais prévu pour éviter l’agglomération d’AMBERIEU s’avère finalement compliqué et peu roulant.
La nuit commence, classiquement, par CREMIEU, la zone industrielle de l’ISLE D’ABEAU et VIENNE. Peu de circulation et le parcours se passe sans problème, à part les suites de l’orage de Pont d’Ain, l’humidité et le froid, qui ont frigorifiés les corps et entamé le moral des troupes. Le regroupement d’avant 86 se fera au parking habituel de Saint Romain de Gall.
La 86 est descendue en deux groupes séparés. Le ciel est plus clair : quelques nuages qui ne masquent pas totalement la pleine lune, éclairant faiblement la route. La circulation est quasi nulle et la nuit, un peu fraîche (3° paraît-il), se passe bien : pas de difficultés, pas de circulation, l’éclairage public dans les villages et les bords du Rhône sous la lune !!!.
Au niveau de Valence (Saint Peray) on essaye de rapprocher, en bus, la seconde équipe de la première, supposée avoir pris plus d’une heure d’avance … En fait, une première boulangerie ouverte aura fait l’affaire et les « rapides » auront finalement moins d’avance que prévu.
Au jour, à BOURG SAINT ANDEOL, Christine pourra retrouver un ancien camarade de randonnée, qui, informé de notre virée l’attendait dans cette ville.
Le soleil revenu après un « coucher de lune » magnifique, nous reprenons vers PONT SAINT ESPRIT, sa traversée folklorique au travers du marché local, et les petites routes longeant le Rhône vers MARCOULE et ROQUEMAURE. C’est au début de ces routes secondaires, lors d’un arrêt en vue du bus d’assistance, que je chuterais lourdement (comme toujours à vitesse lente) au plus profond d’un fossé… Le casque résistera, ma tête aussi, mais j’hérite des douleurs habituelles d'un quasi « coup du lapin ».
J’en serai quitte pour suivre le groupe, au plus près de mes camarades, sur l’ itinéraire complexe (pas roulant et émaillé de pentes ardues !!)
que j’avais tracé pour éviter les routes principales du secteur d’AVIGNON.
Après un dernier pique- nique en commun et l’heure avançant, nous n’aurons pas le temps d’aller jusqu’à AIGUES MORTES et nous nous donnons rendez vous pour la fin de l’après midi à l’hôtel prévu à NIMES Marguerittes.
Fin d’étape classique pour les habitués et repas au centre du bourg … je fais au mieux avec les douleurs cervicales qui ont été bien entretenues par les multiples secousses et « dos d’ânes » (gendarmes couchés pour les intimes) de la route !!!
Le lendemain, après qqs kms le long de la 86, direction BARBENTANE et la concentration FFCT. Je conduis le bus et suis le groupe qui arrivera, comme prévu, en retard pour le discours présidentiel …
Peu d’animation cette année, guère de monde en fait : la manifestation a perdu aussi bien l’esprit des origines que l’attractivité d’une grande manifestation !!!
Pique- nique sur place et retour en bus vers LONS.
BILAN : 4 éclopés (Viviane à l’épaule, Moi aux cervicales, Colette chute sur cale bloquée et Mireille avec une douleur au genou) … ça fait près de 25 % de l’effectif quand même …
- des kilométrages inférieurs aux espérances (la pluie et le froid du début ont entamées sérieusement les capacités)
- et aussi, pour certains, une grande différence entre cette pratique (pugnacité, solidarité) et les randonnées ordinaires …
Mais si ça a permis à qqs uns d’entrevoir ce que sont voyages ou randonnées au long cours !!!