Il y a (déjà) 10 ans … - l’exotique : LA REUNION
(pour Josette, 2 fois – dont une arrivée en 7° féminine toutes catégories confondues)
la Diagonale des Fous, la bien nommée … mais aussi une course très attachante !!!
Pas beaucoup de choses précises, la dernière participation date un peu (2002) et les infos ne seraient pas garanties … Mais juste deux ou trois :
L’ambiance : c’est « la course » de l’Ile : prestigieuse, un but pour les habitants de l’Ile, une ferveur particulière, des gens partout où c’est possible, des participants sincères et loin des « petits maîtres », imbus d’eux-mêmes,
Bref, une ambiance inimitable et je doute que cela ait changé …
Un parcours exceptionnel, un mythe : le volcan, les cirques, la plongée dans Mafate … un rêve …
Des délais larges (j’espère que ça a subsisté …) si bien que je garde un regret cuisant : je pense qu’il est possible d’effectuer le « semi-raid » à la marche dans les délais et de participer ainsi à cette grande fête
Et une évidence : à l’automne, une semaine, ce n’est pas suffisant pour profiter de l’Ile … Tant qu’à faire le déplacement depuis la métropole, autant se réserver une semaine de plus et faire une provision de chaleur avant de rejoindre nos brumes …
La CROMAGNON : LIMONE (IT)-CAP D’AIL (FR)
Josette : 2 fois, 1° de sa catégorie -
Plus de 100 kms et plus de descente que de montée …. Mais ça reste une grosse affaire … et un début substantiel : montée de 1.000 m + des crêtes, encore de la montée et un dernier fort à gravir du côté ardu …. Et puis, ensuite, le Mercantour et le Pic du Diable …. Le reste est moins « montant » mais réserve quelques surprises et difficultés, autant en descente qu’en montée.
Des panoramas somptueux, l’arrivée sur la « grande bleue » et une organisation particulièrement sympathique.
Et pour les «non-compétiteurs » aguerris … des délais suffisants pour réaliser le « Néander-trail » de « seulement » 50 kms et donc faisable en marche rapide ….
L’épreuve reine : l’UTMB
Josette : 5 fois – 4 parcours complets – toujours 1° de sa catégorie et 5° féminine en 2004 pour son 60° anniversaire ...
Pas grand-chose à ajouter à tout ce que l’on trouve sur les sites dédiés à la course en montagne …. C’est bien tout comme ce que l’on dit … EXTRAORDINAIRE et les japonais ne s’y sont pas trompé (il y en a de plus en plus ….)
Avec les récents aménagements (plus long, pour atteindre les 100 miles ??? et plus difficile, 600 m de dénivelé en plus par rapport à l’origine), on est dans le domaine de la « grande endurance », avec des conséquences évidentes pour le commun des mortels : la course se joue sur la dernière moitié (sinon sur le dernier tiers) de la course et peut se perdre dans les premières heures (départ trop rapide…)
Du « bord de la course » certaines choses paraissent évidentes : à voir les gens passer du dernier tiers en début de course au premier tiers à la fin, à mesurer les durées de l’arrêt de COURMAYEUR, ou à compter le nombre d’abandons entre COURMAYEUR et LA FOULY … Bref, sans nul doute une épreuve à aborder avec beaucoup d’humilité …. Et en priant le ciel que le mauvais temps ne se mette pas de la partie !!!
L’organisation, désormais une grosse machine, bien huilée (il le faut : plus de 4.000 sportifs en petit short lancés sur le Massif du Mont Blanc, c’est un gros souci ….), un paquet de bénévoles, des dévouements extraordinaires … on comprend mieux l’engouement que cette épreuve suscite.
Pour les accompagnateurs, c’est une épreuve … Bien sûr, il y a les moyens de l’organisation, les navettes … Mais aussi quelques frustrations (secteurs de « ravitaillement » délimités et réduits à leur plus simple expression …)
Mais bon, c’est quand même qq chose de fabuleux ….