Samedi 20 octobre 2007 : retour vers LAMA HOTEL
Nous allongeons volontairement l’étape prévue, pour profiter de la descente et raccourcir les futures étapes « montantes » … A nouveau la partie haute de la vallée. Les champs ont retrouvé leur calme après le mariage, tout le monde est dans les champs. Au passage, on nous tend un enfant pour l’aider à passer le mur de l’enclos. Une fois sur le chemin, il rejoindra son père, chargé d’une « meule » de brindilles, et bien sûr incapable de dégager ses mains de la charge …. Par la suite, l’enfant ira sur le dos de mon ami Serge et cessera d’entraver la marche du père …. Nous croiserons aussi, en chemin, un groupe de fidèle revenant, en procession, d’un petit temple (c’est fête aujourd’hui …) Au passage, on nous offre une sorte de pain d’épices qui heurte un peu nos goûts occidentaux. Nous rejoindrons ensuite la forêt humide. Arrêt dans un petit lodge pour le repas. Nous sommes rejoint par notre franco-japonais (au fil des conversations, j’ai compris qu’il était prêtre) qui me montre la plante d’encens (j’en trouverai plus haut, vers les lacs de Gasainkund …) et nous discutons un peu de la situation du Népal : comme moi, il espère une solution politique proche et une amélioration rapide de la situation… pauvre pays …
Nous poursuivons notre chemin et nous arriverons sans encombres et à l’heure de la bière à notre lodge de LAMA HOTEL ….
Dimanche 21 octobre 2007 : montée vers SYABRU.
En fait, pas si difficile que cela : la perte d’altitude, l’habitude du régime alimentaire, une perte de poids non négligeable, tout est fait pour une étape rapide et sans histoires : superbe : les ruches sauvages, le site de « Bamboo » sous le soleil, les pentes sous SYABRU et les cultures en terrasses. Tout est magnifique sous le soleil… Nous retrouvons la civilisation, les gens … c’est la saison des récoltes, les légumes sèchent au soleil … sourires …. Et une arrivée en début d’après midi au lodge. Serge a mené un train d’enfer : notre guide peine à prononcer les expressions françaises utilisées en pareil cas … Nous l’excuserons volontiers après qu’il nous ait assuré de la possibilité de manger de la viande de mouton : c’est fête ….
Petite visite aux environs du lodge pour une multitude d’oiseaux (faisans, perdrix ??? mais nos appellations conviennent elles ici ?) Retour : à l’étage inférieur on s’acharne sur quelque chose, à l’odeur ce doit être de la viande, un peu âgée à priori … Sur le toit en tôle (rouillée)d’ en face, une cuisse d’animal (chèvre ??) manque … Nous ferons le lien un peu plus tard, à l’heure du repas …
Le village ensuite, pour d’autres rencontres et retour au lodge à l’heure de la bière accompagnée ce soir par de délicieux petits morceaux de viande très cuite et très épicée. Comme c’est jour de fête, il y a la sono dans le lodge : nos jeunes « guides-porteurs-amis » dansent, puis nous …. La musique est népalaise mais contemporaine, pas désagréable, mais il faut une certaine habitude … Un seul disque, en boucle, mais cela nous mènera à l’heure du repas….
Arrivée de la viande promise : nous faisons le lien avec nos visions antérieures, mais la viande est très cuite, très épicée et superbe. Notre appétit fait le reste … Nous avions tort de nous faire du souci : ça passera très bien, sans dommages …. Fin de repas un peu plus traditionnelle et discussion avec deux collègues est-allemands venus là pour un court trek (c’est fête et il y a quelques jours de congés …). Ils sont dans l’humanitaire, mais dans le cadre de leur « plan de carrière » …. J’aime bien l’idée que le contact avec un des pays les plus pauvres du monde et une démarche humanitaire soient intégrés dans la préparation de futurs cadres