fin du trek - le retour


Nous nous retrouverons tous le soir, dans le lodge où, qqs jours auparavant, nous avions déjeuné. Nuit confortable, suivie, le lendemain et pour mes amis, par la longue montée vers Multinack, et, pour moi, par un nouvel épisode « Taxi »

 

Belle journée pour tous : longue montée, toute la matinée pour mes amis (1.100 m de positif jusqu’au col – et deux heures, profil descendant vers Multinack) – Pour moi, après une nouvelle visite au poste de police du village : taxi sur piste, mais bientôt sur l’unique route goudronnée du secteur avant de rejoindre le lodge du soir, la civilisation (enfin presque, rues de boue et troupeaux, mais banque, magasins et souvenirs)

 

La préoccupation de tous : savoir si, enfin, le lendemain, le temps se montrera enfin clément et dévoilera les sommets enneigés et la vue sur le Daulaghiri ou la chaine des Annapurnas 

 

Le ciel se dégagera bien … mais vers 6 h du matin et avant de reprendre au matin son plafond nuageux, cachant, sauf pour quelques trop courts instants, les sommets espérés.

 

La journée suivante ne sera donc pas consacrée à l’ascension prévue pour admirer la montagne et permettre à Jean Pierre de « battre son record » d’altitude … Nous aurons, à la place, balade au temple (Multinack est un haut lieu de la religion hindouiste et l’on y vient, parfois en hélicoptère, pour y faire ses dévotions ), autre temple (bouddhiste, lui) en ville (curieux, plus moderne que ceux que nous avons déjà visité, mais orné de peintures assez particulières, traitées dans le style des estampes japonaises) . Avec tout cela, nous sommes « en avance » d’un jour sur notre programme. Nous décidons de descendre sur Jomsom dès le lendemain pour tenter, le jour suivant, de prendre un vol pour Pokhara (en fait, celà remplacera le vol manqué à l’aller !!!) et, en cas de réussite, de passer un jour à Pokhara, ville qui nous avait paru sympathique.

 

La descente sur Multinack fut effectuée par un bon sentier, mais qui finit, trop tôt au goût de mes camarades, sur la piste entre Kagbeni et Jomsom . Lodge du soir à deux pas de l’aéroport, et réveil le lendemain aux aurores, billet d’avion en poche. Peu d’incertitudes pour cette deuxième tentative de vol … Les choses se précisent rapidement : le hall est rempli de militaires, l’examen des bagages est mis en place : pas de portiques et la fouille est manuelle, d’où l’effectif imposant, sans doute… Après une assez courte attente, un bruit de moteur et la première rotation s’effectue. Le second vol est pour nous : une vingtaine de places, pilotes placés devant, hôtesse derrière (bonbons et tampons d’oreilles). 17 minutes plus tard (au lieu des 17 heures de 4x4 de l’aller) nous arrivons à Pokhara. L’hôtel choisi par notre guide est un peu en cours de réfection (on re-surface les marbres de l’escalier) mais très « confort » … Déjeuner, balades en ville et, le soir, repas avec nos guides.

 

Pour le lendemain, au menu, traversée du lac en barque (traditionnel) et ascension (300 m à peine) vers le « temple de la paix » (traduction libre et approximative) dans une chaleur retrouvée (l’altitude n’est plus que de 900 m, au lieu des 3.400 de Multinack – nous retrouvons la chaleur moite d’un climat tropical … et je recommence à perdre environ un litre d’eau à l’heure !!!)

 

Pour l’après- midi, nous aurons droit au musée de la montagne, tenues locales, mais aussi et surtout les restes de l’équipement des expéditions himalayennes ayant vaincu les premiers 8.000 m environnants (chaussures de M Herzog comprises). Nous savourons nos derniers instants de trek : demain, bus touristique vers Katmandou et la toujours éprouvante journée avant départ, suivie de la non moins éprouvante journée de retour …

Trajet sans problème vers Kathmandou

Trajet sans problème vers Kathmandou et retour à notre hôtel. La soirée sera consacrée au « pot de fin de trek » à l’agence … Il se fera à lumière tamisée (l’électricité est coupée dans le quartier !!) mais à grand renfort de rhum népalais (bien !!!)

 

Le lendemain, nous faisons un tour à Patan … je regrette un peu : toujours aussi cher, et une vue désolante : le séisme est passé, la reconstruction est en cours, mais la perspective est désormais, pour et sans doute pour de nombreuses années, celle d’échafaudages ou de chantiers  Dernier repas, dernier pot avec notre guide-ami Surya … On reviendra, mais quand, et pour quel type de randonnée désormais ???

 

 

 


Dernier réveil « aux aurores », dernier taxi vers l’aéroport, dernières queues et visites de sécurité, l’avion, l’escale, Roissy, enfin, et puis, dans le véhicule de Jean Pierre, une dernière mais longue route vers notre Jura natal … A 2 heures du matin, ce sera chose faite… le matin même nous y étions encore … Nostalgie, déjà …