La cinquième, et c'est pas fini


mardi 14 avril : "méa culpa, méa culpa, méa minima culpa"


Le Roi :

 

Le Roi fut aux lucarnes à l’heure dite. Mais Jupiter n’était que statue, et, descendu un instant de son socle, il ne fut plus, malgré son visage juvénile, que le « roi bonhomme » qu’incarnait si bien son prédécesseur.

Compatissant, il fit maintes bénédictions, maints compliments aux carabins et à tous les serviteurs accompagnant son bon peuple dans cette cruelle épreuve.

Calme, il fit repentance pour les imperfections et manquements que tous avaient vu et subi dans le combat contre la maladie. Mais le nous qu’il employa n’était pas de majesté.

 

Embrassant l’avenir, il fut incertain, ne laissant que l’espoir d’une date, le 11 prochain, pour un réveil du royaume.

Et encore, le réveil ne serait que partiel, les anciens resteraient cloîtrés et les estaminets, lieux de plaisirs ou gargotes n’ouvriraient pas leurs volets. Beaucoup de conditions, nombre de masques ou examens, furent mises pour cette échéance, gagées seulement par des promesses royales, promesses dont le peuple, échaudé, se méfiait.

On ne parla guère de remèdes, de savantes découvertes : nul espoir de ce côté-là non plus.

Pareilles incertitudes planaient sur l’avenir des commerces, industries, comme sur celui des finances du royaume.

 

A maints égards on resta sur sa faim, les promesses faites ne remplissant pas la panse.

 

Le Roi, nu et vide ayant ainsi parlé, le peuple s’en fut coucher, rêvant à des montagnes de masques, de flacons ou éprouvettes pleines dans les pharmacies et aussi à ces enfants blonds d’un royaume du Nord qui reprenaient déjà le chemin de l’école.  

 

Vu de Pannessières : La vache : encore un mois … sans savoir si je pourrai, ensuite, charger mon vélo de sacoches et partir sur les routes :

76 ans et sans certificat de bonne conduite : je risque de rester attaché au pieu - c’est quoi déjà, les paroles de l’Estaca ?

https://www.youtube.com/watch?v=PLG-BXRwg1Q

 

A demain, et portez-vous …

 


mercredi 15 avril : confusion ...


Dans le royaume :

 

Le roi avait parlé, seul devant tous. Tous, le lendemain, prirent la parole, ensemble et en grande confusion.

 

Dans ce vaste théâtre, côté Cour, on tenta d’éclaircir la parole royale en évoquant le retour des enfants aux écoles, les écueils pouvant survenir dans la fourniture de petites protections, ou, sans les évoquer, les étapes à suivre avant un élargissement définitif des sujets. La Faculté, elle, n’en disait pas plus que le Roi, orpheline de potions miraculeuses et empêtrée qu’elle était dans les théories échafaudées pour masquer les misères de l’hôpital. Ailleurs, on se battait entre tenants d’une contamination générale et, à terme, protectrice et ceux qui voulaient l’endiguer.

 

Pareillement, on se chamaillait entre partisans de l’une ou l’autre des approximatives potions essayées ici ou là. Dans cet obscur brouillamini, chacun, jusqu’au dernier vilain voulait avoir sa part et la confusion était à son comble.

 

Les carabins, aux hôpitaux, faisaient au mieux, avec grands efforts et au péril de leur vie ou santé. On les admirait, bien sûr, mais surtout on maudissait ceux qui les avaient plongés en si grande pénurie. La perspective d’une grande liberté pour les plus âgés était si lointaine que nos vieillards mourraient de componction plus que du grand mal et l’on en ressentait grande tristesse.

 

Le peuple, lui, disait peu et pensait beaucoup. Il craignait pour l’ouvrage et son maigre salaire : on avait, à cet égard, plus que ravivé ses craintes. Il voyait aussi, dans les royaumes voisins, des perspectives plus heureuses. La très catholique Espagne, pourtant durement touchée par le Mal, commençait à desserrer un peu le collier de ses sujets, leur distribuant de petits masques. D’autres royaumes, issus du Saint Empire, faisaient de même. Les enfants de contrées nordiques reprenaient déjà le chemin des écoles. Et le peuple, prenait ainsi conscience de l’abîme dans lequel l’avait plongé des erreurs passées mais aussi celles, récentes, du Roi et de ses Ministres.

 

Dans cette grande confusion, sans vraie révolution, se délitait à l’extrême le pouvoir royal et l’on se prit à penser : a-t-on besoin de si piètres ministres ou d’un tel Roi … Du moins, quitte à se défaire de celui-ci nous n’aurons pas besoin, contrairement à son lointain aïeul, de lui trancher le col.

 

 

 

Mercredi :

 

Chic, les éboueurs sont passés, un souci de moins. Cet après midi je mets en bouteille ma seconde brassée de bière. J’ai trouvé, hier, un magasin de bricolage ouvert et j’ai pu acheter de quoi repeindre la barrière de mon balcon …. Avec tout ça et mes faibles capacités, j’ai de quoi m’occuper pendant pas mal de jours, c’est déjà ça. Côté PTT, on m’a livré une quantité supplémentaire de poudre de quinquina : de quoi assurer mes infusions et grogs futurs : ça peut me faire que du bien et puis, ça donne l’impression de faire quelque chose … C’est comme la foi : totalement irrationnel mais ça apaise …

 

 

Allez, il est temps : à demain …

 

 


jeudi 16 avril : "grands maladroits..."


Dans le royaume :

 

On suivait de près les travaux de ce médecin marseillais qui, soignant nombre de ses gentilés, allait souvent à l’encontre des savants et carabins attachés au service du Grand Conseil royal. Depuis peu, il constatait que le nombre des toussoteux se pressant à sa porte avait singulièrement diminué. Grand connaisseur des fièvres orientales, il faisait rapprochement avec ce phénomène qui faisait apparaître puis disparaître les pestilences sans qu’on l’ait voulu ni expliqué. Il en donna la nouvelle. On mit immédiatement en garde le peuple contre telle affirmation, contre tout espoir, et on désigna son auteur comme porteur de fausse nouvelle, opposant au nombre des nouveaux patients, celui de ceux, qui, en fin de vie, avait connu le Mal longtemps avant. La façon était maladroite, chacun ayant, au demeurant, bien compris que cet espoir n’était que ténu et qu’il ne devait rien changer à ses précautionneuses habitudes.

 

Les ministres, eux, ne chômaient pas. On s’agitait, mais sans grande réponse aux inquiétudes, et surtout sans rien qui n’efface, en industrie et vie commune, le retard que prenait le royaume sur ses puissants voisins.

On jugea qu’il était temps, par quelques largesses, de calmer le bon peuple et ses plus méritants : carabins, leurs aides et tout les zélés fonctionnaires ayant bravé le grand mal pour le service de tous. Las, on annonça le nombre de pistoles, qui, pour les plus exposés, n’était qu’une maigre aumône. La chose fit affront.

A force de maladresses, menteries ou paroles malheureuses, le crédit du Roi et des ses ministres fondait comme neige au soleil.

 

Pendant ce temps, le Roi :

 

On célébrait le triste anniversaire du grand incendie qui avait détruit, sans la mettre à bas, la grande cathédrale de Paris. Le Roi s’était juré d’en restaurer la noblesse avant l’an 2025. Les travaux étaient difficiles et arrêtés par l’épidémie. Martial, il proclama que l’échéance serait tenue, il en faisait son affaire.

Comparé au grand fléau qui tombait sur le pays, la chose parut presque futile et fit penser aux travaux de serrurerie auxquels son lointain aïeul consacrait son temps en l‘ été de 1789.

 

A Pannessières :

 

Temps toujours beau et sec : un scandale de ne pas être sur la route, vélo et sacoches …

La bière est en bouteilles, mais, à piétiner devant mes bassines, j’ai le dos un peu en compote … ça passera.

En attendant, Musique : celle de mes plus jeunes années, bien sûr :

Celle-ci (une rareté) : Pauvre Rutebeuf / Joan Baez

 

https://www.youtube.com/watch?v=0kpO4vcmrcY&list=RD0kpO4vcmrcY&start_radio=1&t=10

 

Bonne journée, A plus …

 


vendredi 17 avril : "l'Europe, l'Europe, l'Europe ..."


Le Roi :

 

Le Roi, privé par l’enfermement général de ses fréquentes sorties, ne pouvant s’adresser trop fréquemment à ses sujets, languissait de ne pouvoir se mettre plus en valeur en ces temps troublés. Il prit idée de s’adresser à des échotiers par lui-même choisis afin qu’ils répandent avec bienveillance la parole royale.

 

Hier, il parla de la guilde des royaumes du vieux monde. Reprenant l’antienne d’un grand rassemblement de contrées unies pour la paix et le bien-être de tous, il entrevoyait et appelait de ses vœux une union efficace de rois, princes et palatins afin de lutter ensemble contre maux et misères.

 

 Le cantique avait été trop souvent chanté. On savait bien que cette grande union ne visait qu’à porter à tout les royaumes de ce vieux monde les succès et richesses qui firent la splendeur des villes de la Hanse. On savait aussi qu’après les horreurs du Grand Mal viendraient les pénuries. Alors, grands financiers et lombards, seuls désormais à frapper monnaie, empliraient les cassettes royales, l’or coulerait à nouveau mais au profit d’ateliers et fabriques et gagé sur le labeur et les contributions des vilains. Le discours ne rassura pas.

 

Dans le royaume :

 

Le Grand Mal semblait un peu faiblir, on s’endurcissait, s’y habituait et la machinerie des grands hôpitaux n’emplissait plus de terreur. On suivait, désabusés, les errements des ministres, grands commissaires ou conseillers royaux courant en tous sens. On moquait les égarements de quelques gendarmes ou de leurs prévôts. Passant les longues heures d’enfermement, on s’échangeait quelques saynètes parfois drôles, mais plus souvent formant pamphlets.

 

On s’échangeait aussi maint témoignages de simples médecins ou hospitaliers qui décrivant les soins portés à leurs proches et patients, disaient avoir pu les soulager et guérir, à force d’attention précoce, avec les seuls petits remèdes dont ils avaient permission d’user.

Las des proclamations et certitudes de grands pontes ou savants officiels, le peuple reprenait foi et espérance dans les bons soins de ses médecins ordinaires.

 

 

Chez nous :

 

Grosse fatigue et petits travaux … Josette est aux peintures, souvent trop basses pour ma carcasse de plus en plus raide.

Entre le Président et son ministre des Finances, des déclarations qui me rappelle ce petit dessin diffusé sur Internet : un enfant, miséreux et accroupi nous fait comprendre : « Je n’ai pas peur que ce monde change, j’ai peur qu’il reste comme avant » …

Les soucis économiques dont on nous parle, les solutions que l’on envisage, me font comprendre que tout sera comme avant : le monde économique et financier fonctionne seul, plus qu’il se gouverne : politiques et citoyens, nous n’avons nulle prise …. Et nos colères battront la digue sans l’abattre.

 

 Je lâche mes sombres pensées et retourne à mon ordinaire … avec, pour me mettre en joie, cette sublime archive :

 

https://www.youtube.com/watch?v=RksFYLer904

 

 

Bonne journée.

 


samedi 18 avril : mes aïeuls ...


Hier, le Roi se prit à chatouiller le Grand Mogol.

 

Suivant, en cela, nos lointains amis, anciens colons anglais, et leur fantasque souverain, il le critiqua sévèrement de ne point avoir informé au plus tôt les souverains du monde connu, d’avoir dissimulé et minimisé les ravages et même d’avoir, par accident, attiré ce grand mal. Le Mogol, aussitôt protesta vigoureusement.

 

Au Conseil, on trembla : la flèche était inopportune au moment précis où, par les routes de la Soie, nous parvenait de son royaume les denrées indispensables, tant pour combattre la maladie que pour assurer la reprise des industries.

 On dut tempérer la parole royale, ce qui ne renforça guère la confiance du peuple envers ses gouvernants.

 

Le bon peuple, lui, distillait son enfermement. On le poussait à venir en aide à ses soignants, conseillant de confectionner pour lui, avec de maigres moyens, les capes qui lui étaient utiles pour se protéger des miasmes. On lui montrait, le soir, d’antiques farces, de très vieux acteurs ou baladins. Mais les jours se trainaient pour tous. On taisait toutefois sa grogne et sa révolte dans l’attente et l’espoir de la date proclamée par le Roi pour la remise en liberté de ses sujets. Mais, il en avait exclu vieux et vieillards que l’on pensait tenir encore enfermés pendant de long mois. Unanimement, ils protestèrent avec plus d’énergie que leur âge ne le laissait supposer.

 

Peu s’en fallut que la révolte sous-jacente ne fût conduite par nos aïeuls.

 

 

Chez nous : Pas vraiment de mieux … mais le bricolage, ça passe le temps et surtout ça redonne un peu de consistance au temps.

 

Côté temps, justement, il fait injure : des températures de Juin, qui auraient permis de longues virées cyclistes et la crainte, quand ce sera fini, que la tendance s’inverse et que ce soit la pluie enfin tombée qui nous empêche de profiter de notre liberté retrouvée …

 

Côté distractions, on ne sait plus quoi ressortir …. Quand c’est les bidasses en folie ou de Funès, on jette, mais hier, on a enchainé le vieux Brassens, tel qu’en lui-même, ses mots, scandés, sa petite musique, et Joan Baez, jeune et son étrange voix, ça fait !!!

 

Du vieux Brassens, une des plus déjantées :

https://www.youtube.com/watch?v=aJIseD0AG5U

 

A +


dimanche 19 avril : silence ....


Ce dimanche, le Roi se tut.

 

 Il dépêcha, pour éclaircir sa parole, ses plus hauts ministres. La tâche n’était pas aisée : il fallait donner quelques éclaircissements sur le futur élargissement des sujets et clore les protestations des vieillards qui avaient exigé, contre l’avis de la Faculté, mais à grands moulinets de cannes, d’être libérés en même temps que tous. Le Roi avait cédé, d’autant que tenir longtemps enfermé nos aînés aurait eu de fâcheuses conséquences jusque dans le lit royal.

 

Autour du Roi et dans les salons des philosophes, on discutait gravement des lendemains du Mal et de la façon dont on allait remettre en état le royaume en industrie, commerce, mais aussi quel serait le nouveau « contrat social » qui rassemblerait la Nation. Certains, naguère attachés au seul rayonnement de nos finances, prétendaient à une société plus fraternelle et égalitaire, mais sans monter les voies qui pourraient y conduire. Ce n’était, comme tout ce qui meublait cette période de grand ennui, que théâtre et la plupart étaient dans l’expectative et en grande crainte.

 

Le royaume était, avec de rares voisins, celui qui avait combattu le grand mal de la façon la plus calamiteuse et la plus couteuse en vies. Une telle incompétence n’avait été que peu fréquemment vue dans l’histoire de la Nation. Certes, en quelques occasions, on avait pu, soutenus par nos amis et alliés, retourner victorieusement la situation, mais cet espoir faisait défaut. On se souvenait les suites tragiques de celle de l’usurpateur en second, brisant et déposant son sabre aux pieds du Keiser il y a 150 ans. Le peuple pris les armes contre l’ordre de ses gouvernants, il tint tête aux prussiens dans la grande cité et suivi philosophes, artistes et même peintre qui lui mirent en tête de dangereuses idées libertaires. On dût, devant l’envahisseur hilare, abattre un grand nombre des nôtres, en envoyer aussi aux antipodes, avant de faire pénitence et de charger nos généraux vaincus de rétablir l’Etat en une nouvelle royauté, certes élective et non plus de droit divin, mais qui devint, au fil de l’histoire et de ses aléas, aussi absolue que celle du grand Louis.

 

On prit conscience de ce que l’incompétence et l’échec pourrait apporter comme grands désordres.

 

 

A Pannessières :

 

Petit tour à Granges sur Beaume pour faire nos provisions de Comté, Morbier et charcuteries comtoises. Les dernières semaines de confinement ont été meilleures pour la nature que pour nous. La forêt a pris son aspect pré-estival : un moutonnement de vert tendre sur la côte. Les champs du plateau sont soit du vert trop intense des prés gorgés d’engrais, soit envahis par les fleurs de pissenlits. Malgré la sècheresse, le printemps éclate … C’est une provocation.

 

Et quitte à parler saison, les 4 de Vivaldi, mais pas comme sur le répondeur de Pôle Emploi :

 

https://www.youtube.com/watch?time_continue=43&v=BKezUd_xw20&feature=emb_logo

 

A lundi.

 


lundi 20 avrils : épouvantails ....


On avait proclamé que les hauts ministres du Roi parleraient Dimanche après Vêpres pour donner nouvelles du mal et perspectives d’élargissement.

Ils furent à l’heure dite face à l’échotier désigné.

 

Du grand mal, il fut surtout question des grands malades et des défunts. A peine concédât-on, sans grande précision, un léger recul du malin face aux bien-portants.

On mit surtout en garde contre son possible grand retour, sur le danger que courraient nos anciens ou sur l’impuissance dans laquelle on était à trouver médecine.

 

Le premier des conseillers fit alors état des consignes qu’il envisageait de donner pour la fin de notre enfermement.

Il fut question d’examens en grand nombre, pour tous les malades même très légers, pour tous les sujets de santé fragile ou très exposés au mal. Ainsi, on surveillerait tout retour de la bête. De plus, on conseillerait ou imposerait le port de petits masques protecteurs. On comprit alors que nous appliquerions enfin, avec grand retard, les procédés et usages qui avaient si bien réussi à nos avisés voisins.

 

Il déclara aussi que nous n’en finirions pas de sitôt avec la maladie, que notre liberté ne serait pas totale et qu’il faudrait toujours précautions et mises en quarantaine. 

Il s’agissait surtout de remettre en marche ateliers et industries et les seuls rassemblements autorisés se feraient autour des métiers. Quant aux divertissements, voyages ou autres distractions de vacances, il était prudent de ne faire aucun projet pendant encore de très longs mois.

Enfin, on ouvrirait les écoles avec grande prudence, mais il ne donna guère de précision sur les mesures propres à l’assurer.

 

L’espoir qu’avait fait naître l’adresse royale s’éloignait au fil des paroles de ses ministres, d’autant que le bon peuple doutait toujours de leurs capacités à faire venir en abondance les objets et fournitures utiles pour mettre en place à la bonne date les mesures décrites.

 

On se trouvait ainsi fort dépourvu, n’ayant, pour faire fuir le grand mal, que ces chevaliers à la triste figure, plantés là comme ces silhouettes de paille que l’on tient auprès des moissons pour éloigner les oiseaux.

Colère au dîner et morosité au lit furent le lot du plus grand nombre.

 

Vu de Pannessières :

 

Et ça continue, encore et encore, comme dans la chanson …. Mais sur un soleil retrouvé.

Ah ! juste un mot à mes amis qui craignent, comme moi, que le beau temps ne cesse au moment précis où nous retrouverons nos chers vélos … J’aimerai mieux que ça tombe tout de suite : le niveau des nappes baisse déjà, la terre est en béton et si ça ne vient pas ces jours, je crains le pire …

 

Merci aux moins mécréants que moi : un petit cierge serait le bienvenu …

 

A +